Le talon d’Achille de la transition énergétique – la participation des personnes concernées

Ce terme est utilisé dans les médias dans divers contextes liés à la transition énergétique.

résistance de la population

Justice sociale et participation active

Prof. Dr. Ortwin Renn, Conseil d'administration TU Berlin, IASS Potsdam

Dans une enquête réalisée mi-2022 dans le cadre du projet Ariadne   trois Allemands sur quatre (74,1%) soutiennent la transition énergétique (2021 : 69,5%). Cependant, lorsqu’ils évaluent la mise en œuvre de la transition énergétique, les citoyens dressent un bilan majoritairement négatif. Plus de 50 % des personnes interrogées sont insatisfaites des progrès actuels en matière de transition énergétique. La majorité qualifie le processus de transformation en cours de chaotique (60,6%), d'élitiste (47,3%) et surtout d'injuste (51,2%). Les perspectives de succès de la transition énergétique et de la protection du climat dépendent donc de la mesure dans laquelle il est possible d’aligner les mesures de transformation non seulement sur leur efficacité et leur efficience, mais aussi sur leurs effets distributifs et la justice sociale. Les critères objectifs permettant de mesurer la répartition injuste et les évaluations subjectives devraient être intégrés dans la conception des politiques. Cela nécessite des méthodes de recherche transdisciplinaires et des méthodes participatives de prise de décision politique.

Pour enregistrer la conférence

 Wolf, I. et coll. (2022) : Le baromètre de durabilité sociale de la transition énergétique et des transports. Institut d'études avancées sur la durabilité (IASS) : Potsdam.

À personne :

Le professeur Ortwin Renn est directeur scientifique de l'Institute for Transformative Sustainability Research (Institut d'études avancées sur le développement durable, IASS) à Potsdam et professeur d'environnement et de sociologie de la technologie à l'université de Stuttgart. Renn a étudié l'économie, la sociologie et la psychologie sociale, puis a obtenu son doctorat à l'Université de Cologne. Ortwin Renn effectue des recherches et publie principalement sur les thèmes du risque, de la durabilité et de la participation citoyenne. Les publications importantes sont « The Risk Paradox. Pourquoi nous craignons le mal » (2014) et « Vérités perçues : Orientation en période d’incertitude post-vérité (2019).